POINT DU JOUR

La politique de l’offre à la française consiste à regonfler par des mesures quantitatives les marges des grandes entreprises. Elles sont en effet gérées par les 5000 et leurs amis qui en profitent pour exporter leurs bénéfices, sans modifier leur politique d’investissement. Les PME, les PMI et a fortiori les Très Petites Entreprises ne sont jamais des cibles d’atterrissage des 5000. Pour eux elles n’existent pas : ils n’y ont pas d’amis, et les laissent donc disparaître sans états d’âme. En 2013, 63 100 entreprises ont déposé leur bilan, autant qu’au plus fort de la crise de 2009. Mais alors qu’en 2009 les grandes entreprises étaient en difficulté, aujourd’hui le mal concerne le tissu économique profond des TPE et PME, car aucune des mesures de la fameuse politique de l’offre ne les concerne. Le code du travail restant ce qu’il est, une baisse de chiffre d’affaires est une disparition inéluctable pour les entreprises qui ne peuvent s’adapter.