Monthly Archive:: mai 2014

Dette publique : Après nous le déluge!

Quels sont les remèdes pour la France ? Chacun en propose et des plus variés. Toutefois, il est temps de se mettre avant tout d’accord sur le diagnostic. L’origine du mal n’est-il pas dans la nature même des 5000 dont le talent est d’inventer des leurres les plus contradictoires. La mondialisation et la mollesse de la reprise internationale, l’Europe pusillanime et l’euro fort, le populisme et la médiocrité du personnel politique…la liste n’a pas de fin et l’on en vient inéluctablement au même point : les Français eux-mêmes qui réfractaires à toute réforme seraient le principal problème de la France. Les 5000 vont-ils enfin prendre conscience que la faillite de la France va les concerner ? Accepteront-ils de faire face à leurs responsabilités en se réformant eux-mêmes ? Il n’est pas interdit de l’espérer. En attendant, on constate qu’ils préfèrent administrer au pays des doses de plus en plus massives et anesthésiques de dépenses publiques.

POINT DU JOUR

Quels sont les remèdes pour la France ? Chacun en propose et des plus variés. Toutefois, il est temps de se mettre avant tout d’accord sur le diagnostic. L’origine du mal n’est-il pas dans la nature même des 5000 dont le talent est d’inventer des leurres les plus contradictoires. La mondialisation et la mollesse de la reprise internationale, l’Europe pusillanime et l’euro fort, le populisme et la médiocrité du personnel politique…la liste n’a pas de fin et l’on en vient inéluctablement au même point : les Français eux-mêmes qui réfractaires à toute réforme seraient le principal problème de la France. Les 5000 vont-ils enfin prendre conscience que la faillite de la France va les concerner ? Accepteront-ils de faire face à leurs responsabilités en se réformant eux-mêmes ? Il n’est pas interdit de l’espérer. En attendant, on constate qu’ils préfèrent administrer au pays des doses de plus en plus massives et anesthésiques de dépenses publiques.

LEXIQUE

Dette publique : Après nous le déluge!

POINT DU JOUR

La Justice n’est pas un pouvoir, mais une autorité. L’autorité ne se décrète pas, elle s’acquiert au prix d’efforts permanents par la démonstration de hautes qualités morales, humaines et techniques. Un seul faux pas, et tout est remis en question. L’affaire du “mur des cons“ est à cet égard d’un extrême préjudice ; il est impossible d’exiger le respect si l’on ne respecte pas le justiciable. Quand le juge devient militant politique dans un syndicat classé à droite ou à gauche, il porte atteinte à l’institution dans ce qu’elle a de plus précieux, son impartialité. Les télescopages entre calendriers judicaires et politiques, l’instrumentalisation des affaires judicaires, les incursions de magistrats sur la scène électorale, sont plus que de malencontreux pas de clercs, ils achèvent de dévaloriser les décisions pénales. Celles-ci désormais n’ont plus rien d’infamant et ne mettent pas fin à une carrière d’élu, elles en sont parfois l’ironique apothéose. Les 5000 n’en ont cure, pis ils s’accommodent de cette déliquescence qu’ils organisent, car elle leur assure en toute circonstance une parfaite impunité de fait.

LEXIQUE

Justice : Aveugle que l’on doit prendre par la main pour l’amener où l’on veut.

Justice : Aveugle que l’on doit prendre par la main pour l’amener où l’on veut.

La Justice n’est pas un pouvoir, mais une autorité. L’autorité ne se décrète pas, elle s’acquiert au prix d’efforts permanents par la démonstration de hautes qualités morales, humaines et techniques. Un seul faux pas, et tout est remis en question. L’affaire du “mur des cons“ est à cet égard d’un extrême préjudice ; il est impossible d’exiger le respect si l’on ne respecte pas le justiciable. Quand le juge devient militant politique dans un syndicat classé à droite ou à gauche, il porte atteinte à l’institution dans ce qu’elle a de plus précieux, son impartialité. Les télescopages entre calendriers judicaires et politiques, l’instrumentalisation des affaires judicaires, les incursions de magistrats sur la scène électorale, sont plus que de malencontreux pas de clercs, ils achèvent de dévaloriser les décisions pénales. Celles-ci désormais n’ont plus rien d’infamant et ne mettent pas fin à une carrière d’élu, elles en sont parfois l’ironique apothéose. Les 5000 n’en ont cure, pis ils s’accommodent de cette déliquescence qu’ils organisent, car elle leur assure en toute circonstance une parfaite impunité de fait.

Constitution de 58 : costume taillé pour un géant porté par des nains.

Si la démocratie est l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, la France n’est plus une démocratie. L’exécutif fait la loi, dans tous les sens du terme. Toutes les réformes pseudo démocratiques ont pour effet de renforcer la prééminence de l’exécutif. Sous la 5ème République, le pouvoir de nomination à toutes les fonctions de l’Etat appartient au Président, et depuis 1962, il est revêtu de l’onction du suffrage universel. Sa domination est accentuée par le quinquennat qui lie étroitement le sort des députés à celui du Président. L’interdiction du cumul des mandats, centralise les investitures de parlementaires qui n’ont même plus à faire campagne, puisqu’élus dans la foulée de la présidentielle. Ainsi, il suffit aux 5000 de contrôler l’exécutif pour diriger totalement la France. L’homme providentiel serait celui dont le charisme exceptionnel lui permettrait de s’affranchir des 5000. Il y a peu de chance que cela arrive, les 5000 ont mis en place l’Etat providence pour s’en prémunir. Mais que se passera-t-il si l’Etat est défaillant ?

POINT DU JOUR :

Si la démocratie est l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, la France n’est plus une démocratie. L’exécutif fait la loi, dans tous les sens du terme. Toutes les réformes pseudo démocratiques ont pour effet de renforcer la prééminence de l’exécutif. Sous la 5ème République, le pouvoir de nomination à toutes les fonctions de l’Etat appartient au Président, et depuis 1962, il est revêtu de l’onction du suffrage universel. Sa domination est accentuée par le quinquennat qui lie étroitement le sort des députés à celui du Président. L’interdiction du cumul des mandats, centralise les investitures de parlementaires qui n’ont même plus à faire campagne, puisqu’élus dans la foulée de la présidentielle. Ainsi, il suffit aux 5000 de contrôler l’exécutif pour diriger totalement la France. L’homme providentiel serait celui dont le charisme exceptionnel lui permettrait de s’affranchir des 5000. Il y a peu de chance que cela arrive, les 5000 ont mis en place l’Etat providence pour s’en prémunir. Mais que se passera-t-il si l’Etat est défaillant ?

LEXIQUE :

Constitution de 58 : costume taillé pour un géant porté par des nains.

Régionalisation. Rapprocher les décideurs des citoyens, l’idée est séduisante. Mais qui a dit au citoyen/contribuable ce que ce millefeuille allait lui coûter ? Et quel en serait le bénéfice réel ? Car, l’Etat déchargé de multiples tâches ne dépense pas moins et demeure tout puissant. La décentralisation nécessite des postes, l’administration territoriale compte 1,8 millions de fonctionnaires. Elle a justifié la création de l’INET (60 promus par an), une petite sœur de l’ENA (80 par promotion). Et de fait, le partage du pouvoir réel reste très théorique, Paris continue de dicter sa loi. Par la suppression de la clause de compétence générale on rend encore plus nécessaire que les bureaucraties s’entendent sur tout, les faits n’obéissant pas aux frontières administratives. Au prétexte de simplification les 5000 reprennent le peu de pouvoir qui leur échappait.

Fonction publique : la noblesse en pire.

Emploi aidé : apprentissage du métier de chômeur.

POINT DU JOUR :

Régionalisation. Rapprocher les décideurs des citoyens, l’idée est séduisante. Mais qui a dit au citoyen/contribuable ce que ce millefeuille allait lui coûter ? Et quel en serait le bénéfice réel ? Car, l’Etat déchargé de multiples tâches ne dépense pas moins et demeure tout puissant. La décentralisation nécessite des postes, l’administration territoriale compte 1,8 millions de fonctionnaires. Elle a justifié la création de l’INET (60 promus par an), une petite sœur de l’ENA (80 par promotion). Et de fait, le partage du pouvoir réel reste très théorique, Paris continue de dicter sa loi. Par la suppression de la clause de compétence générale on rend encore plus nécessaire que les bureaucraties s’entendent sur tout, les faits n’obéissant pas aux frontières administratives. Au prétexte de simplification les 5000 reprennent le peu de pouvoir qui leur échappait.

LEXIQUE :

Fonction publique : la noblesse en pire.

Emploi aidé : apprentissage du métier de chômeur.

Les 5000 sont formatés pour s’accommoder de toutes les idées, ils ont l’agilité intellectuelle du caméléon ; en d’autres termes, ils sont aptes a prendre toutes les couleurs pourvu que cela leur soit profitable. Socialiste en France, un tel devient libéral forcené quand il rejoint une institution internationale.

POINT DU JOUR

Les 5000 sont formatés pour s’accommoder de toutes les idées, ils ont l’agilité intellectuelle du caméléon ; en d’autres termes, ils sont aptes a prendre toutes les couleurs pourvu que cela leur soit profitable. Socialiste en France, un tel devient libéral forcené quand il rejoint une institution internationale.

LEXIQUE

Idéologie : méfiance, pathologie et idées fausses.

Idéologie : méfiance, pathologie et idées fausses.

 

Calcul mental : S’il y a moins de Régions, il y aura moins de défaites aux régionales.

Recentralisation. Diviser par deux le nombre de Régions, le citoyen croit entendre que l’on va réduire sensiblement le nombre de fonctionnaires territoriaux, donc que les impôts qui l’accablent vont cesser d’augmenter. Le citoyen rêve. Quels postes inutiles supprimer ? En réalité, les doublons sont avec l’Etat. Pour atteindre très vite le même résultat, il suffit de diminuer le nombre des élus aux assemblées régionales, et de créer des services communs inter-régionaux. Au demeurant, les 5000, la crème du millefeuille, ne sont pas inquiets, les particularismes locaux vont s’exprimer, la montagne accouchera d’un souriceau et ils n’auront pas à s’expliquer sur l’absence d’économies réelles.

 

POINT DU JOUR

Recentralisation. Diviser par deux le nombre de Régions, le citoyen croit entendre que l’on va réduire sensiblement le nombre de fonctionnaires territoriaux, donc que les impôts qui l’accablent vont cesser d’augmenter. Le citoyen rêve. Quels postes inutiles supprimer ? En réalité, les doublons sont avec l’Etat. Pour atteindre très vite le même résultat, il suffit de diminuer le nombre des élus aux assemblées régionales, et de créer des services communs inter-régionaux. Au demeurant, les 5000, la crème du millefeuille, ne sont pas inquiets, les particularismes locaux vont s’exprimer, la montagne accouchera d’un souriceau et ils n’auront pas à s’expliquer sur l’absence d’économies réelles.

LEXIQUE

Calcul mental : S’il y a moins de Régions, il y aura moins de défaites aux régionales.

POINT DU JOUR

Prendre soin de son environnement est une règle de conduite vieille comme l’humanité, cela porte le nom de civilisation. L’histoire est une succession de catastrophes dont le propre est de n’avoir pas été prévues. Lorsqu’elles se produisent le principe de précaution invite à cesser toutes les activités soupçonnées d’en être à l’origine. Le principe auquel les 5000 ont donné une valeur constitutionnelle est bien plus exigeant. Au nom du principe de précaution à la française, on s’interdit d’agir en l’absence de toute nuisance effective. Un risque supposé suffit à paralyser toute initiative. Il ne s’agit plus de précaution ni de prudence, mais d’immobilisme. Par l’autorisation administrative préalable, les 5000 verrouillent la France.

LEXIQUE

Principe de précaution : donner le pouvoir à l’imagination des dangers.

Prendre soin de son environnement est une règle de conduite vieille comme l’humanité, cela porte le nom de civilisation. L’histoire est une succession de catastrophes dont le propre est de n’avoir pas été prévues. Lorsqu’elles se produisent le principe de précaution invite à cesser toutes les activités soupçonnées d’en être à l’origine. Le principe auquel les 5000 ont donné une valeur constitutionnelle est bien plus exigeant. Au nom du principe de précaution à la française, on s’interdit d’agir en l’absence de toute nuisance effective. Un risque supposé suffit à paralyser toute initiative. Il ne s’agit plus de précaution ni de prudence, mais d’immobilisme. Par l’autorisation administrative préalable, les 5000 verrouillent la France.

 

Principe de précaution : donner le pouvoir à l’imagination des dangers.

Europe : Corps improbable qui s’affaisse en s’élargissant.