La France risque-t-elle de tomber entre les griffes des fonds vautours ?

L’Argentine que plusieurs économistes de la gauche extrême ont donné comme exemple à suivre de l’Etat courageux qui ne paie pas ses dettes et s’en trouve très bien, connaît les affres que réservent à leurs débiteurs la rapacité des fonds vautours.

 

Nos 5000 se gargarisent des bas taux dont bénéficie la France en oubliant que ces taux sont la conséquence du taux zéro que la FED pratique aux État-Unis.

 

Ils perdent de vue que l’économie US connaissant une croissance de 4% et un taux de chômage descendu à 6%, contre le double chez nous, un hausse rapide des taux américains d’ores et déjà programmée ne pourra que se répercuter sur ceux pratiqués à l’égard de la dette souveraine française.

 

Si la croissance étranglée par la fiscalité et les rigidités réglementaires ne revient pas, si le déficit s’aggrave faute de réduire la dépense publique la France se heurtera au mur de la dette… Comme l’Argentine.

 

Jusqu’ici, le fait d’emprunter bon marché est une incitation à maintenir une politique absurde de déficit public qui se montre non seulement inefficace mais toxique, en détournant les euros du secteur productif que chez les 5000 l’on appelle marchand, avec une certaine condescendance.

 

Pour se protéger des fonds vautours qui rachètent les dettes des États à vil prix pour en exiger le paiement au plein nominal et intérêts, il n’y a qu’une seule solution : décider que pour les emprunts futurs la créance sur l’Etat ne sera désormais pas cessible.

 

Certes les prêteurs qui empruntent pour rien aux USA se bousculeront moins pour nous prêter pour pas cher. Mais cette règle de vérité qui obligerait nos prêteurs à le rester jusqu’au terme de chaque emprunt aurait le mérite d’écarter les spéculateurs qui pensent toujours pouvoir sauter du train avant la collision, et de fait la provoquent.

 

Vous avez dit vérité ? Voilà une épreuve qui épouvante les 5000.

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