Le Parlement à la botte des 5000

POINT DU JOUR

Liberté, égalité, fraternité, telle est la devise de la France, telles sont les valeurs de la République. Dans l’État 5000, cet idéal révolutionnaire est conçu comme un antagonisme incommode. Ainsi la liberté y est chichement mesurée, l’égalité est un mot creux face à une société de privilèges et la fraternité devient une solidarité surfacturée par une administration tatillonne. Faute de rechercher une cohérence entre l’individu libre, l’égalité des chances et une morale fraternelle dont la complémentarité est le véritable rêve français, les 5000 désespèrent les forces vives de la France et d’abord ceux qu’ils condamnent à l’exil pour accomplir leur volonté légitime d’entreprendre. Privée de grandes espérances, la jeunesse française est désenchantée et il est fatal que les plus fragiles s’abandonnent au cauchemar djihadiste. Confrontés à ces criminels en puissance, les 5000 ne devraient-ils pas s’interroger d’urgence sur leur propre défaillance à faire rêver la France ?

LEXIQUE

Politique Politicienne : coup bas à bas coût.